Départ de la Ciotat, le 25 juillet, en route vers la Corse, avec un équipage de choc, Corinne et les 2 Jean-Louis.
Nous filons par un vent frais d’ouest qui nous pousse… nous pousse!
Pour laisser le temps à l’équipage de s’amariner, halte repas aux Jonquiers, derrière le Cap Sicié et un mouillage à la Badine (Presqu’île de Giens), pour la nuit. Nous ne traverserons que le lendemain. Arrivés dans la rade d’Hyères, ça fuse, mer bien plate protégée par la Presqu’île de Giens…. pointes à 14 noeuds avec 2 ris dans la grand-voile… génial!
Le lendemain, nous quittons Porquerolles avec une bonne brise d’ouest. La mer est forte et nous tenons une bonne moyenne avec de beaux surfs…nous faisant espérer une traversée rapide… de toute façon, nous ne perdrons jamais le cap… Jean-Louis nous guide!
Cerise sur le gâteau, à une quarantaine de milles de Porquerolles, nous avons la chance de croiser la route d’une baleine, MAGIQUE!!!
Bon, la traversée ne sera finalement pas si rapide que ça…
Arrivés au large d’Ajaccio, comme souvent, à 15-20 milles des côtes, il ne reste plus que la mer, le vent est tombé et en plus, a tourné, on l’a “dans le pif”… nous terminons ballotés d’un côté et de l’autre avec une vitesse nettement moins glorieuse pour ne pas dire nulle et en tirant des bords… jusqu’à ce que M. Moteur vienne prendre le relais pour nous aider à rejoindre les Sanguinaires au petit matin!!!
Pendant que nous nous baladons à terre et admirons le superbe coucher de soleil sur les Sanguinaires, Jean-Louis, resté seul à bord, est le Maître du Monde!
Pas de coup de vent… mais une houle d’ouest, qui ne veut pas s’amortir, nous fait rechercher des mouillages protégés… et la côte ouest Corse en propose peu !
D’autant que le temps est orageux et que ce n’est pas le moment d’aller “s’encacafourner” dans un mouillage étroit… même si on redoute ces orages, surtout pour les forts vents qu’ils génèrent, nous ne pouvons nous empêcher d’admirer leur beauté et de regarder les éclairs qui zèbrent le ciel… fascinant!
Cela ne nous empêche pas de faire de belles navigations ou de caboter le long des magnifiques côtes corses…
…et de faire des superbes mouillages.
Porticciu à Porto Pollo dans le golfe de Valinco (mouillage sur bouées organisé autour du port mais libre devant la plage), devant la superbe plage de Taravo, où le soir, des chevaux viennent galoper. Un bel endroit aussi pour essayer nos nouveaux kayaks en remontant le “sauvage » Taravo.
Mouillage au pied des Sanguinaires ou de la Parata, dans le golfe d’Ajaccio, pour apprécier un merveilleux ciel
d’orages et le coucher de soleil du haut de la tour!
Girolata: la petite baie fermée dans le golfe de Porto, son fort marquant l’entrée et son petit hameau touristique, reste un endroit à part. Il est encore possible de mouiller en avant de la zone de bouées, où l’on s’amarre avant et arrière pour augmenter les possibilités d’accueil… se balader dans ses rues et, au détour d’un virage, rencontrer un taureau, qui, le soir tombé, rentre au bercail!
Faire du rase-cailloux dans la réserve de Scandola ou une halte baignade au pied des falaises restent des moments magiques que nous avons appréciés avec Odile, Charlie, Marine et Océane… une très belle rencontre, cette petite famille!
Et quand, fatigués de la houle d’ouest, nous partons apprécier les belles baies de la côte est, tournant le phare de la Madonetta pour s’aventurer dans le goulet profond qui mène jusqu’au port de Bonifaccio… secoués par les remous et louvoyant parmi les nombreux bateaux qui entrent et sortent… passer sous la pointe du Timon pour saluer les visiteurs du tunnel qui débouche au gouvernail, juste au-dessus de la mer…
longer la côte sous les vieilles maisons de Bonifaccio accrochées à la falaise et apercevoir les courageux, petites fourmis gravissant l’escalier du roi d’Aragon
Faire une halte à Porto Vecchio pour s’approvisionner la veille du 15 août… cette nuit est illuminée par un feu d’artifice accompagné d’un concert de chants corses qui, au-delà de la ville, emplissent le mouillage. Le lendemain, Ferid, Hélios et Marsile seront récompensés de leur grimpette jusqu’au village, l’occasion de profiter de la vue magnifique sur le golfe et d’apprécier la procession du 15 août.
Entre 2 navigations avec notre équipe de petits matelots, et en dehors de mouillages plus prisés, passer 2 jours dans l’anse de Cola, fermée par l’îlot et sa tour…
apprécier l’ambiance familiale de ses plages et son camping juste derrière… ambiance polyglotte avec des groupes d’enfants italiens, français, allemands qui jouent grâce une langue commune universelle, celle du jeu et du plaisir d’être ensemble.
La baie de Santa Giulia, avec sa belle plage de sable blanc, une eau bleu-turquoise, couleur lagon, et des rochers touts ronds qui émergent de ce bleu… qui donne vraiment envie d’y revenir hors saison, mais Taoumé pointant ses étraves vers les îles de l’Atlantique à l’automne ,ce ne sera pas pour tout de suite…
Plonger aux Lavezzi, réserve naturelle, avec juste le masque et le tuba et sortir de l’eau des étoiles (ou plutôt des poissons) plein les yeux après avoir vu dans 5 mètres d’eau: des sars en quantité et d’une taille surprenante à cette profondeur, des daurades, un ballet de corbs devant leur grotte… et clou du spectacle, un gros mérou curieux qui vient à mi-hauteur nous observer, tandis que nous sommes émerveillés et ne nous lassons pas du spectacle. Un très beau cadeau pour un de nos derniers mouillages en Corse avant de rejoindre le continent!
Mais avant de traverser, profiter encore et encore de plages magnifiques, comme celles de Roccapina… et de petits coins sympa …
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