A la poursuite de l’histoire de la chasse à la baleine, en partant de Bequia, nous faisons une halte sur Petit Nevis, petit îlot inhabité au sud de Bequia.
Au XIX siècle, la pêche à la baleine était un moyen de subsistance de l’île. Au moment du passage des baleines, une fois une baleine repérée, les baleinières étaient mises à l’eau, bateaux en bois fabriqués à Bequia, manoeuvrés à la rame ou à la voile, embarcation bien précaire qui demandaient force et agilité. Une fois tuée au harpon, la baleine était emmenée, à l’époque, sur Petit Nevis pour la découper. Actuellement, les pêcheurs sont encore autorisés à tuer 4 baleines par an, au titre d’activité traditionnelle.
Un musée de la pêche à la baleine, retraçant cette histoire, se trouve au niveau de Friendship Bay, fermé quand nous sommes passés.
En quittant Bequia pour aller vers Petit Nevis, vu la pétole, on longe de prés la côte sud de Bequia où on aperçoit les maisons troglodytes à flanc de falaises.
Nous passons par la passe située à la pointe ouest de Bequia.
A l’extrémité, un cargo échoué…qui a « raté » la passe et terminé sa vie sur cette pointe.
Nous avons une mer belle avec des alizés faibles, le temps idéal pour rester quelques jours sur Petit Nevis. Le mouillage est vraiment superbe sous le vent de ce joli petit îlot sauvage devant le ponton.
En kayaks, on fait le tour et on arrive sur une petite plage, petit isthme où pousse des cocotiers…arrivée un peu acrobatique avec la houle!
A terre, on part à la découverte des vestiges du temps de la chasse à la baleine, il ne reste plus que quelques ruines, dont le quai de déchargement…. et sans rapport mais des centaines de moustiques nous assaillent et nous font fuir… en nous laissant comme souvenirs autant de boutons!!!
Une petite grimpette sur les hauteurs de Petit Nevis avec une très belle vue sur les Grenadines au sud, le mouillage de Petit Nevis et Bequia de l’autre.
Avec le masque, nous profitons des jolis fonds poissonneux le long du tombant près du débarcadère… mais, par moments le courant qui passe entre Petit Nevis et Bequia, contourne le cap et peut être très fort, nous obligeant à rester vigilants.
Dans ses fonds poissonneux, Michel pêche une paroquette et un sarde à queue jaune à la ligne pour un bon petit repas barbecue.
Au bout de 2 jours, il est temps de partir car la nuit a été bien agitée; la houle entre dans le mouillage et on se fait secouer.
En avançant bien dans le creux juste devant l’embarcadère pour éviter la houle, nous aurions été moins secoués, à savoir pour la prochaine fois… mais il est temps de partir pour découvrir d’autres îles et mouillages!
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