Iles Canaries – Fuerteventura

Classé dans : Canaries, Carnet 2016, Carnet 2017, Escales | 4

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« Un peu » de retard pour vous faire partager ces navigations le long des côtes de Fuerteventura que nous avons sillonnée entre 2016 et 2017 avec bien sûr des conditions bien différentes selon les saisons.

Video Ile Fuerteventura

En été, dés que les alizés de nord-est sont installés, le vent souffle fort sur les côtes de Fuerteventura avec des rafales catabatiques et de belles zones de renforcement.
Mais sur la côte sud, c’est l’occasion aussi de faire de belles navigations avec du vent et une mer calme le long de la côte sous le vent!

L’hivernage à Gran Tarajal nous a permis de découvrir cette île avec ses paysages sauvages dénudés et arides d’où émergent les dunes et les immenses plages de sable apporté par le vent… fabuleux contraste de couleurs entre la terre volcanique rouge brun, le sable blanc et le bleu de l’océan!

Fin mars 2016, nous quittons Las Palmas où nous avions hiverné, pour découvrir les îles du nord-est, en commençant par la première sur notre route, Fuerteventura.
Une jolie brise de NE avec une une mer agitée et de la houle a rendu la traversée pas très agréable… et les 50 milles qui séparent Las Palmas de la Punta Jandia au sud de Fuerteventura nous semblent bien longs à 4 noeuds de moyenne!
Mais nous sommes heureux d’avoir repris le mer. Dans la matinée, nous faisant oublier les désagréments de cette navigation, nous apercevons des globicéphales… Magique!

PUNTA JANDIA: PUERTITO DE LA CRUZ ⚓️

En fin d’après-midi, nous découvrons Fuerteventura et passons la Punta Jandia, cap formé d’une longue avancée étroite avec des récifs au sud-ouest bien visibles, par mer agitée… ça bouillonne, remous et tourbillons!
Puertito de la CruzOn mouille devant la plage prés du petit hameau de Puertito de la Cruz aux maisons blanches avec en arrière-plan, le désert à perte de vue d’où se dessinent quelques pistes.
Une fois repérées, les quelques plaques de roches, bien nettes vu la clarté de l’eau, notre ancre est bien plantée dans le sable et nous pouvons partir à la découverte de ce petit bout de terre pelée et sauvage qui donne la sensation d ‘être un peu au bout du monde!
Nous quittons notre annexe sur le plan incliné prés du hameau. A l’entrée de celui-ci, des cabanons faits de bric et de broc ou des caravanes respirent le plaisir de profiter simplement de cet endroit superbe avec vue sur la mer aux reflets bleu turquoise autour d’un barbecue fabriqué maison qui n’attend que la pêche du jour!
Dans cet ancien village de pêcheurs, une seule rue, piste de sable, sépare les maisons alignées et débouche sur 2 ou 3 bars restaurants aux menus poissons. Le temps d’une pause, nous dégustons du poisson grillé avec vue sur la baie et sur Taoumé… génial!

Phare de JandiaAu bout du cap, trône le joli phare qui abrite un musée sur la faune et la flore du parc national. La vue du phare vaut le coup d’oeil, d’un même regard, on embrasse la baie de la Cruz et la côte nord… pas de mouillages, vu les vents dominants et la houle mais on se promet de venir la découvrir plus tard par la terre.
Depuis Morro Jable pour arriver à Puertito de La Cruz, pas de route goudronnée mais seulement une piste d’où partent d’autres pistes qui s’enfoncent à travers le parc national ou longent la côte nord avec ses paysages sauvages et ses plages.

pêche

Les fonds sont très poissonneux!!! BONNE PÊCHE! En une heure, Michel pêche 2 pageots et un beau pagre avec comme appât, des seiches congelées. On arrête là… à 2, cela nous suffit… bons petits repas en prévision!

Le mouillage est de très bonne tenue, un peu rouleur, la houle contournant la pointe. Nous nous y sommes mouillés par 20-25 noeuds sans souci.
Il est vrai que quand les alizés sont établis, la zone entre Punta Jandia et Morro Jable subit de fortes accélérations. En juillet et août, le vent souffle souvent à plus de 30 noeuds dans cette zone par contre, ne lève pas de mer, étant protégée par la côte.

PUNTA LOS MOSQUITOS – BAHIA DE JUAN GÓMEZ ⚓️

A partir de Puertito de la Cruz, nous longeons la côte, succession de plages de sable blond, arrivant tout droit de la côte africaine et du Sahara qui est tout proche, parfois un peu plus sombre, du fait de mélange avec du sable provenant des roches volcaniques!

Un exploit… quelle navigation épuisante!!! On a parcouru 3 petits milles mais cette petite plage nous tente trop!
Nous mouillons à l’ouest de la Punta Los Mosquitos, au pied de Sierra Valluelos, devant une plage de sable sur fonds de sable, en évitant toutefois les quelques plaques de roche.
L’endroit est superbe avec de belles plages de sable blanc (playa Ledesma, Playa de Juan Gómez) qui se jettent dans une eau bleue turquoise au pied d’un paysage volcanique désertique, pas un arbre, pas une herbe… juste une piste où, de temps en temps, nous voyons s’élever un nuage de poussière aux passages des voitures… amplifiées parfois quand passe une « caravane » de 4×4 ou de buggys qui font une excursion de Morro Jable jusqu’à Puertito de la Cruz ou Cofete où seules des pistes, qui traversent le parc de Jandia, permettent d’ accéder!
Quel contraste de couleurs entre la plage de sable blanc, les montagnes brunes et noires et le bleu de l’océan!

La Punta Los MOSQUITOS porte bien son nom. Attaque de moustiques en soirée… Contre-attaque sanglante au grille-moustiques de Mémé… Ouf! nous avons gagné la bataille et une bonne nuit de sommeil!!!

En juillet, en arrivant de Las Palmas, le vent de nord-nord-est est bien établi à 20 noeuds et nous pousse jusqu’à Punta Jandia que nous contournons largement pour s’éloigner des hauts-fonds qui s’avancent vers le sud, remous bien visibles et mer hachée à son approche!
Le vent se renforce, 30 noeuds, en approchant de la pointe et des sommets s’élevant au-dessus de la mer. Sur cette côte sous le vent, les rafales peuvent être très fortes mais la mer reste plate et bien réduits, la navigation est agréable… ça glisse, glisse!
La baie de Puertito de la Cruz est très ventée et nous avançons jusqu’à la Punta de Los Mosquitos où nous posons notre ancre devant la plage.
Avec les alizés bien établis, viennent se surajouter des rafales qui dévalent depuis les sommets. Taoumé tire, tire sur sa chaîne à chaque rafale… juste histoire de faire le dos rond le temps qu’elle passe!

Si au printemps, la pointe avait fait honneur à son nom, ce soir, la Punta Los Mosquitos qui nous laissait présager une nuit à se battre contre les moustiques ne fait pas la fière… entre le vent qui souffle par fortes rafales et la sècheresse, les pauvres moustiques ont bien du mal a survivre et nous ne nous en plaignons pas… chacun ses soucis!

PUNTA DEL VIENTO – CASA de JOROS ⚓️

En juillet avant de rejoindre Morro Jable, nous faisons une pause le long d’une très jolie plage de sable à l’est de la Punta Del Viento.
Sur le cap, une maison appelée « casa de Joros », se détache des montagnes brunes sur lesquelles est accrochée une barre de nuages… signe que le vent devrait souffler.
Punta del Viento

Ce qui devait arriver arriva, en soirée, le vent se renforce soufflant à 25 noeuds avec des rafales à plus de 40 noeuds qui déboulent des montagnes… belles rafales cabatiques! Ca décoiffe et le bruit incessant du vent est fatigant… mais on ne va pas se plaindre, l’endroit est superbe avec sa belle plage sauvage et le plan d’eau est calme!
En plus, les fonds sont de très bonne tenue, Taoumé ne bouge pas et si de toute façon, on venait à déraper, pas de problème on a de l’eau à courir… jusqu’aux côtes marocaines! Alors nous pouvons dormir sur nos deux oreilles!

Le vent souffle toute la nuit… et au petit matin, ce n’est pas l’envie qui nous manque de se prendre un petit bain mais vu le fort courant, nous renonçons! Bon, nous aurions pu nous en douter… la Punta Del Viento porte bien son nom et le revendique haut et fort!

MORRO JABLE

Lundi 28 mars 2017, nous quittons le mouillage de Punta Los Mosquitos et profitons de la petite brise de nord pour tirer des bords au large de Morro Jable pour essayer de voir des cétacés… en observant les autres bateaux qui tournent… mais nada de nada! Mais au cours de nos aller-retour à Morro Jable, nous nous rattraperons et verrons à plusieurs reprises des groupes de dauphins… on ne se lasse pas de les admirer!
En approchant de Morro Jable, des nuages sont fixés sur les hauteurs et « dégoulinent » le long des flancs des montagnes… on apprendra, par expérience, que ça n’annonce rien de bon et qu’un coup de vent est à venir!!! D’ailleurs un BMS sera diffusé le lendemain avec un coup de vent de secteur nord.

– MOUILLAGE OUEST ⚓️

Nous mouillons devant le port, beau mouillage sur fond de sable devant une belle plage MAIS le mouillage est interdit dans toute la baie et les autorités, par VHF, nous demandent de partir car c’est la zone sécurité pour les manœuvres des ferrys…oups!
Nous les verrons manoeuvrer par gros temps et en effet, ils s’avancent bien derrière la digue selon le vent!
A l’ouest de la baie, il y a également un joli mouillage, très sympa, devant une belle plage…toute la baie serait interdite, mais loin de la zone de manœuvre des ferrys, nous avons mouillé sans problème (en particulier, en 2017, avec un moteur en panne, voir Moteurs screugneu gneu!!!… Une panne stupide!).

– PUERTO MORRO JABLE

Morro JableDans le port de Morro Jable, le mouillage est possible dans le bassin ouest. Nous posons notre ancre bien au centre pour éviter à marée basse de se retrouver posé sur nos quilles.
Le mouillage est payant le même prix qu’à quai!!! Bon, d’accord pas excessif pour le quai (14,90€ pour Taoumé) mais au mouillage c’est un peu fort… nous éviterons de nous rendre à la capitainerie à nos prochaines escales et à quai ou au mouillage, personne n’est venue nous voir perdu dans ce bassin, un peu oublié des autorités!
Au cours d’un de nos passages sur cette côte, nous mouillons dans le port juste le temps que Michel parte à terre pour faire quelques courses. Le vent n’est pas très violent mais souffle par rafales comme souvent dans le bassin. Chose rarissime, Michel avait du mouiller un peu trop court et voilà, que Taoumé prend la poudre d’escampette! Il ne me reste plus qu’à remonter l’ancre et à mouiller à nouveau…un peu inquiète de faire la manoeuvre seule car il vaut mieux ne pas se louper, à marée basse, il y a peu de fond à l’ouest du bassin.
Ouf! Tout se passe bien mais dans le doute, je surveille attentivement jusqu’au retour de Michel… bonne leçon, même pour un mouillage provisoire, mettre une bonne longueur de chaîne!

Sur le port il y a un centre de récupération des tortues marines avec des bassins avec possibilités de visites et explications. Il oeuvre dans un projet plus vaste de protection des tortues et de réintroduction de la Caretta caretta à Fuerteventura. (Proyecto Tortuga en Fuerteventura)

Il y a aussi une sacrée attraction directement sur le port devant la cofradia, des raies tournent sans arrêt, attendant leur pitance à l’arrivée des bateaux de pêche… spectacle garanti!
Après le spectacle des raies, il ne reste plus qu’à traverser la rue pour se manger une « parillada » (grillades) de poissons à la cofradia… ambiance garantie aussi!

La ville de Morro Jable est à 15 minutes à pied par un escalier qui part au bout du port. Pour l’avitaillement, on trouve tous les commerces nécessaires et le supermarché (Spar Padilla) livre sans problème jusqu’au port. Au-dessus du port, on trouve même un cash et une boulangerie (en gros), bien pratiques.
En se baladant dans les rues de Morro Jable, on peut encore imaginer ce que fut cette petite ville avant l’explosion touristique où les immeubles, malgré leur nombre, étagés et accrochés à la falaise s’intègrent au lieu. Mais en allant vers le phare de Jandia, à partir de l’hôtel Riu, ce n’est qu’une succession d’hôtels et club de vacances gigantesques et de boutiques et commerces, pour la plupart, très chics, boutiques de luxes , en veux-tu, en voilà… bijoux, habits etc…
Comme sur toutes les îles des Canaries, un fort tourisme allemand est très implanté avec ses propres club de voile, planches, plongée et ses propres médecins, dentistes etc…
Morro Jable

La plage de Jandia se prolonge jusqu’au beau phare blanc dressé vers le ciel , plage magnifique où le sable blond s’avance dans le bleu de l’océan… une vraie carte postale! Belle balade où on rencontre des petits écureuils espiègles qui ont élu domicile dans les murs!
Vu l’immensité de cette plage, si on s’éloigne des quelques espaces aménagés, chacun trouve une place pour s’installer comme s’il était quasiment seul sur la plage!

Raies Morro Jable

Insolite… après l’hôtel RIU au bout de la plage, un peu avant le phare, caché dans un parking souterrain où de nombreuses boutiques sont restées fermées faute d’acquéreurs, se trouve l’office du tourisme où, malgré l’endroit pas très accueillant, un jovial monsieur nous accueille et nous fournit des tas de renseignements sur son île, la « muy salvage y bonita »!!!

Début juillet, nous sommes au mouillage à l’est du port, un avis de coup de vent nous fait rejoindre le port.
Grâce à notre petite bouée jaune que Michel avait accrochée lors de notre passage au printemps, nous retrouvons facilement le corps mort au milieu du bassin ouest. Le soir, le vent a encore forci et l’envie de descendre à terre pour voir la finale de l’Euro France-Portugal, à la Cofradia, nous incite à quitter le corps mort… sitôt dit, sitôt fait, nous voilà amarrés en long-side, au bout de la 1ère panne… en espérant que sous les coups de butoir des rafales, elle ne parte pas avec Taoumé… en effet, ce ne sont pas les amarres qui lâcheront, nous avons tissé une véritable toile d’araignée!
Bien installés à la Cofradia, avec « una caña » et des tapas, nous nous faisons tout petits dans notre coin, entourés de « gaillards » pêcheurs pour la plupart, qui vocifèrent et s’interpellent plus qu’ils ne regardent le match… Nous nous faisons très discrets car bien sûr, ils sont pour le Portugal! Bon, nous personnellement, vu notre passion très très très modérée pour le foot, c’est surtout l’ambiance que nous sommes venus chercher!
Nous levons notre verre avec beaucoup d’émotion pour Philippe (Léo pour les plongeurs!), notre ami assis sur son petit nuage, qui n’aurait raté ce match pour rien au monde, une bière à la main, assis au Central, à la Cadière (par chez nous).
Le coup de vent nous bloquera encore 3 jours à Morro Jable accroché à la panne qui malgré ses grandes embardées semble tenir bon. Nous espérons de tout notre coeur qu’elle tienne le coup malgré les rafales dantesques qui déboulent des sommets et balaient le bassin soulevant de l’eau dans le port.
Morro Jable

De gros nuages sombres sont bien accrochés sur les sommets, signe qu’il va falloir patienter encore quelques jours, le coup de vent est bien installé.
Mais quel plaisir de jouer les touristes, balade sur la promenade, le long de l’immense plage de Jandia qui s’étend jusqu’au phare de Jandia, tout blanc, dressé vers le ciel, bain et bronzage avant de reprendre le chemin du retour jusqu’à Taoumé.

– MOUILLAGE EST ⚓️

Vendredi 8 juillet
Nous quittons le mouillage de « JOROS » superbe… mais très venté pour sortir de la zone de renforcement du vent.
Nous glissons vent de travers sous génois seul à plus de 7 noeuds… belle glissade! Une barre de nuages dense est accrochée sur les sommets et le vent souffle fort par rafales dans le port de Morro Jable.
Après plusieurs jours de vent, nous aspirons à un peu de calme.
Au cours d’une escale, le maître de port nous avait conseillé de mouiller derrière la digue quand l’alizé est trop fort… c’est le moment d’essayer!
Comme par enchantement derrière la digue, le long de la Playa Jandia jusqu’au phare, c’est tout calme… plus de vent, à peine une petite brise!
Morro Jable

Nous mouillons au pied de la falaise où est perchée l’église de Morro Jable avec vue sur la belle plage de sable blond et sur le phare de Jandia…superbe!
Nous posons notre ancre dans une belle eau turquoise qui nous appelle… et à peine posée, nous plongeons à notre tour! Au pied de la falaise, les fonds sous-marins sont sympas et nous apercevons à plusieurs reprises des raies… magnifique spectacle sous l’eau!

En journée quelques catamarans et bateaux de Morro Jablecroisière viennent s’accrocher aux corps morts le temps d’un repas et d’une baignade… avant de repartir à la rencontre des cétacés. Le long de cette côte sous le vent, ils naviguent tous les jours à la voile et tirent des bords au large de Morro Jable, vent de travers, à la recherche de cétacés. Cela en ferait rêver plus d’un… les conditions sont telles qu’ils naviguent presque toute l’année.
En mer, depuis notre départ, nous n’avons croisé que très peu de bateaux… juste 2 ou 3 voiliers qui montent ou descendent souvent au moteur. Nous sommes étonnés du peu de bateaux qui naviguent et encore plus de la rareté de ceux qui restent au mouillage pourtant si le vent souffle parfois fort et en rafales sur cette côte, les mouillages tiennent bien sur ces fonds de sable et la mer est calme.

Nous nous arrêterons plusieurs fois à Morro Jable, escale que nous aimons bien. Nous nous amarrerons soit sur le corps-mort que Michel a vérifié (autant que cela se peut!)et repéré par une petite bouée jaune, soit en long-side, à la première panne, souvent entre des bateaux de pêche.
Pour Taoumé, pas de places dans le bassin est où normalement, il y a quelques places passagers. Par contre, nous pourrons y faire sans problème les pleins d’eau.
Nous y resterons d’ailleurs bloqués au printemps dans l’attente des nouvelles de notre génois qui visite la France et l’Espagne dans son petit colis… toute une histoire! (Taoumé et sa nouvelle garde-robe!)

Situé au creux de montagnes, le port de Morro Jable peut être le siège de forts coups de vent avec de violentes rafales  qui balaient le plan d’eau; nous en gardons au moins 2 mémorables dans notre petite tête, un au mois d’août avec nos amis Corinne, Michèle et les 2 Jean-Louis qui sûrement se souviennent encore de la nuit blanche au port de Morro Jable. De notre côté, nous, nous dormions sur nos deux oreilles sachant Taoumé bien amarrés… ou plutôt pris dans une toile d’araignée que Michel avait tissé. Le soir, le vent a commencé à souffler et il se déchaînera dans la nuit. Des fortes rafales secouent la panne et Taoumé qui vu l’amarrage ne partira pas tout seul! C’est un vent très chaud et sec… le taux d’humidité est de 23%! Le lendemain, nous regagnons le mouillage est beaucoup plus paisible.
Le lendemain, nous quittons le mouillage pour rejoindre Puertito de la Cruz puis Gran Canaria. Arrivés à Punta Los Mosquitos, le vent s’intensifie progressivement pour atteindre plus de 30 noeuds. Nous faisons demi-tour… ça doit souffler au bout de la Punta Jandia, le mouillage risque de ne pas être agréable. Morro Jable n’a pas envie de nous laisser partir… nous re-voilà devant la Playa!!!
A chaque fois, nous avons pu constater que de gros nuages accrochés sur les montagnes au-dessus du port sont un bon signe précurseur du coup de vent.
Une barre nuageuse dense accrochée sur les montagnes au-dessus du port de Morro Jable est signe de vent avec de très fortes rafales balayant le plan d’eau et le port.
En cas de vent du nord, la zone de renforcement, avec de fortes rafales, va de la Pointe Jandia jusqu’à l’entrée du port de Morro Jable et le vent tombe, d’un coup, du côté est au niveau de la plage, derrière la digue… jusqu’après le phare où on arrive le long de la plage de Sotavento et c’est reparti!

PUNTA LOS MOLINILLOS – BAHIA CALMA ⚓️

Mi-juillet, nous quittons Morro Jable…départ tout doux jusqu’au phare de Jandia avec un petit vent de sud F2…
Passés la pointe de Jandia, longue langue de sable, le vent de nord est établi et va se renforcer progressivement… et hop, nous voilà sous solent, un ris, un deuxième puis un troisième au niveau de Sotavento… zone d’accélération où le vent souffle à 30 noeuds et nous aurons des rafales jusqu’à 40 noeuds… pour le plus grand bonheur des kite et planches dans cette zone où ils sont les rois!
En tirant des bords prés de la côte, la mer n’est pas trop forte et nous permet de progresser… et en plus quel beau spectacle toutes ses voiles colorées de kite et de planches à voile dans le lagon de Sotavento… un festival de couleurs qui dansent dans le ciel!!
Quant à nous, nous apprécions le solent qui nous permet de remonter au prés jusqu’à Bahia Calma où le vent est tout de même moins fort.
Qui dira encore qu’un catamaran ne remonte pas au prés? Bon ok, nous sommes sur la côte sous le vent et même si le vent, dans cette zone de renforcement peut souffler fort, la mer quant à elle reste tout à fait navigable. En restant prés de la côte, elle n’a pas le temps de se former.
Fuerteventura - Bahia Calma

A l’abri au sud du cap, le vent souffle mais la mer est calme laissant entrer juste un peu de houle et les fonds de sable sont de très bonne tenue.

La baie est occupée par des complexes touristiques et des plages aménagées.

En faisant route vers le nord, Bahia Calma est un des derniers mouillages pas trop rouleur quand l’alizé est bien établi.

GINIJINAMAR ⚓️

Nous quittons Bahia Calma et longeons la côte sans but précis… juste à la recherche d’un mouillage qui nous plaît.
La petite baie à l’est de Punta de Los Molinillos, plus sauvage que Bahia Calma, semble plus ventée. Un spot de planches à voiles s’y est d’ailleurs installé.

Passés la Punta de la Jaqueta, brutalement, le vent tombe… zone de pétole alternant avec une brise de sud-sud-est. A mesure que nous continuons à progresser, il se lève un clapot… bizarre, bizarre… plus de vent et une mer désordonnée nous obligent à passer au moteur!

Nous comptions mouiller à LAJITA mais le mouillage semble bien agité avec une houle qui entre dans le mouillage et Ginijamar - Fuerteventuravient frapper sur le rivage… pas très motivant!

Finalement, nous posons l’ancre dans la baie de GINIJINAMAR, côté de la Punta del Puerto pour être protégé de la houle.
Un petit village s’étend le long de la plage avec en arrière-plan, une grande vallée, Valle de Ginijamar.
Le village, Rincon del Jabalito, est en pleine effervescence pour la fête des pêcheurs, Virgen del Carmen… musique, orchestre, messe en fin d’après-midi suivie de la parade et bénédiction des bateaux décorés.

Ginijamar

Pour participer à la fête, nous fabriquons un « grand pavois » où flottent tous les pavillons que nous avons pu trouver à bord. Paré de belles couleurs , Taoumé fait lui aussi ses tours d’honneur au milieu des chalutiers, petites barques de pêche, bateaux à moteur, zodiacs etc… sous les yeux de la foule agglutinée le long de la plage.

A la tombée de la nuit, vers 21 heures, fin des festivités sur l’eau… tous les bateaux rejoignent un port ou un abri plus paisible, vu que la houle est aussi de la fête. Nous ferons de même et rejoindrons le mouillage de Gran Tarajal.

GRAN TARAJAL:

MARINA DE GRAN TARAJAL

Gran Tarajal

Nous faisons halte pour la première fois à Gran Tarajal début avril 2016 et avons un petit coup de coeur pour cette ville et ce petit port de pêche avec un port de plaisance tout simple mais très accueillant.
Nous nous renseignons pour hiverner l’hiver prochain et le devis pour 6 mois s’élève à 3200€ avec eau et électricité compris… un peu cher vu les installations. Cela reste toutefois moins cher que les autres Marinas aux Canaries sauf bien sûr Las Palmas sur Gran Canaria mais après un hiver passé dans cette mégalopole nous aspirons à une ville plus petite et plus paisible et nous trouvons celle de Gran Tarajal très sympa, encore hors des parcours touristiques avec son petit air de village et sa grande plage qui nous tend les bras!

De plus, cela nous permettrait de laisser le bateau dès octobre (impossible à Las Palmas du fait du départ de l’ARC en novembre) et surtout de découvrir une autre île.
C’est décidé, nous hivernerons sur Gran Tarajal l’hiver prochain… passant de la grande ville trépidante de Las Palmas à ce petit coin tranquille!

Gran Tarajal

En octobre, après avoir découvert l’île de Tenerife et de la Gomera, nous rejoignons Gran Tarajal pour l’hivernage. Nous retrouvons pour quelques jours, avec beaucoup de plaisir, nos amis de Las Palmas, Alain et Brigitte sur leur catamaran Thaïs II, de bons moments passés ensemble entrecoupés par les préparatifs de départ.
Il est temps de rentrer en France retrouver la famille et les amis. Nous laissons Taoumé, pour quelques mois, pris dans sa toile d’araignée d’amarres en espérant que la panne soit solide car, en cas de coup de vent, si Taoumé prend la poudre d’escampette, ce sera en emmenant le ponton avec lui!!!

Vidéo

En début d’année 2017, nous retrouvons Taoumé accroché à sa panne.
Dès son arrivée, Michel subit un violent coup de vent de sud qui secoue bateaux, pontons avec une grosse mer qui déferle dans le port… la bouée verte signalant l’entrée du port se retrouve dans le port contre le quai des ferrys. L’arrivée de deux bateaux pendant le coup de vent est assez impressionnante.

Nous passons quelques mois superbes à Gran Tarajal, petite ville sympathique et vivante. L’occasion aussi de bien belles rencontres comme l’équipage de Goulebeneze  ou la sympathique famille à bord de leur Océanis Mes Anges, Pascal, Hélène et Johan ( petit plaisir lisez leur article « la-mort-s-est-invitee-sur-mesanges »  écrit avec beaucoup d’humour!).

carnaval

Si le carnaval de Gran Tarajal est bien sûr moins grandiose que celui de Las Palmas, la ville vit pleinement au rythme du Carnaval jusqu’au dernier soir qui se termine au petit jour en brûlant « la sardina ».
Tout un poème, le Carnaval… explosion de tambours, percussions, sonos en tout genre… succession de camions énormes avec des plateaux où les gens dansent… assemblage pour certains de bric et de broc.
En tout cas, une belle leçon de vie, tout se passe dans une ambiance de joyeux désordres où petits, grands, vieux, gros, maigres… se mêlent pour faire la fête.. tout le monde peut entrer dans le défilé, danser bien ou pas bien, on s’en fout, l’important c’est de se faire plaisir… avec une foule autour qui encourage et applaudit!
Les gros camions circulent au milieu de cette foule sans barrière, garde-fous, police etc… Une grande bouffée d’oxygène par rapport à nos carnavals cadrés, payants où ne défilent que des groupes tout beaux… carnaval-spectacle…et ici CARNAVAL-VIE, la fête populaire par excellence!

Nous resterons sur Gran Tarajal jusqu’à fin mars avec pas mal de travaux à faire sur Taoumé, en particulier en attendant nos nouvelles voiles qui n’arriveront pas toutes sur Gran Tarajal!!!(« Nos péripéties avec la douane »« Voiles et Travaux à Gran Tarajal »).

Nous nous sommes « octroyés » 10 jours de « vacances » pour découvrir pleinement Fuerteventura: voiture, marche, camping, hôtel, plages et montagnes… Une île tout en contrastes, dunes et plages de sable blond se jetant dans des eaux cristallines bleu turquoise, paysages volcaniques arides rouges et ocres, petites oasis émergeant du désert, falaises abruptes au pied desquelles viennent frapper la houle et les vagues, pour le plus grand bonheur des surfeurs!
Cette belle île sauvage mérite qu’on la découvre!

Ce fut aussi pour nous l’occasion d’aller voir Claude, un Saint Cyrien comme nous, propriétaire du restaurant La Vaca Azul à El Cotillo, près du vieux port. Merci Claude pour cette belle soirée sympathique et cet excellent repas!

MOUILLAGE ⚓️

Nous nous arrêterons à plusieurs reprises au mouillage à l’est du port, entre Punta de Piedras et la digue, parfois un peu rouleur mais de bonne tenue par vent dominant. Il est situé le long de la belle plage de sable noir et de la promenade, il est tout proche de la ville et du port, ce qui permet de laisser l’annexe à un ponton.

PLAYITAS – CALA DE PLAYAS ⚓️

Fuerteventura

Nous nous arrêterons qu’une fois dans cette crique au mois d’août.
Un village de pêcheurs aux maisons blanches se cache derrière le cap derrière lequel s’abrite les bateaux locaux.
Tout le reste de la baie, devant la plage de galets noirs, a été envahi par des complexes touristiques, haut-lieu du tourisme sportif et de remise en forme sur Fuerterventura: piscine, cyclisme, gym en tout genre, course à pieds etc…

ENSENADA DE JACOMAR ⚓️

Partant du mouillage devant la plage Gran Tarajal, nous sommes surpris par le vent. Une fois passés la protection de la Punta Piedras de Caídas, le vent est établi à 25 noeuds et nous ne le percevions pas au mouillage où une légère brise de NE souffle.
Nous remontons vers le nord sous solent et 2 ris dans la grand-voile et tirons des bords prés de la côte où la mer est moins forte ce qui nous permet de bien progresser.
A Punta Lantailla, le vent diminue et s’établit à 15 noeuds. Nous continuons sous grand-voile et génois jusqu’à l’Ensenada de Jacomar.
Nous retrouverons cette même zone d’accélération quelques mois plus tard en rejoignant Gran Tarajal depuis Jacomar avec des rafales à 30 noeuds au niveau de la Punta de la Entellada, falaise sur laquelle trône un magnifique phare, alors que nous naviguons avec une petite brise de nord-ouest.
Ensenada de Jacomar

Le mouillage de Jacomar est situé au pied d’un volcan, devant une plage de sable noir. Passés une barre rocheuse, en nous approchant de la plage, nous trouvons du sable pour notre ancre.
Au nord de la baie, il y a quelques cabanons de pêcheurs devant lesquels, sur corps morts se dandinent des barques avec en toile de fond les champs de lave et la caldeira de Jacomar, le « Malpaïs » qui abritent biquettes et cabris… pas difficiles sur la nourriture!!!

Le lendemain matin, nous faisons une petite plongée. Les fonds ne sont pas très clairs mais une belle surprise nous attend, une belle raie pastenague semble voler dans l’eau en ondulant ses ailes, superbe!
Nous voyons aussi deux petits mérous et Michel voit également une raie aigle, flûte de flûte… raté pour moi!

ENSENADA DE POZO NEGRO ⚓️

Derrière la plage, un petit hameau de maisons blanches au débouché d’une grande plaine de pierres volcaniques, « le Malpais », située entre des collines arides et désertes et traversée par quelques pistes.
L’ endroit est sauvage et sympa avec de jolis fonds… et en plus, plein de boudins de mer (holothuries) que nous avons eu beaucoup de mal à trouver dans les précédents mouillages et qui sont excellents pour caler des lignes. Michel en fait une petite réserve.
Loin du tourisme, nous avons un peu l’impression d’être au bout du monde un peu le bout du mondera avec un beau contraste de couleurs entre ses falaises basaltiques, ses quelques maisons de pêcheurs blanches aux volets bleus serrées au bout de la plage et ses barques qui flottent sur corps morts en attendant le départ pour la pêche.
Des chèvres, tout en se cherchant quelques maigres buissons, semblent nous surveiller du haut du cap… histoire de bien montrer que c’est leur domaine!
A marée basse, un éperon sépare deux plages, une faite de galets noirs et une prés du hameau de sable.
Le mouillage est bien rouleur… la houle contourne le cap et vient faire danser Taoumé qui s’en donne à coeur joie…Java toute la nuit!

coryphène

Au matin, nous quittons le mouillage, cap sur Puerto del Rosario à 11 milles… histoire de refaire un plein de bouffe.
Malgré que le mouillage soit un peu rouleur, nous étions bien protégés car si dans l’anse, nous avions qu’une légère brise, le vent souffle bien une fois, passés le cap: Vent NE 20-25 noeuds avec une mer agitée… secouez, secouez-moi!
Nous naviguons sous grand-voile avec un ris et le solent et remontons à 6-7 noeuds.
A 12h30… Bingo… nous passons les 30.000 milles avec Taoumé! Il en a fait du chemin… une bien belle aventure!

Au mois d’août, le long de cette côte, surprise de surprise, nous pêcherons une dorade coryphène remontée par Jean-Louis.
Notre première… 5 kilos!!! De bons repas en perspective!

PUERTO DEL ROSARIO ⚓️

Puerto del RosarioIl n’y a pas de marina et aucune possibilité de s’amarrer dans ce port commercial.

Le petit port de plaisance ne peut accueillir que les petites embarcations locales.
Nous mouillons à l’ouest du port de commerce, entre le quai des paquebots et le môle de la plage, devant l’école de voile. Le mouillage, sur fonds de sable, est bien abrité des vents dominants. Plusieurs bateaux sont sur corps morts mais il y a assez de place our mouiller en dehors de cette zone.
Il est possible de laisser l’annexe sur le plan incliné de la base nautique pour aller en ville où on trouve des commerces à proximité et même un centre commercial (La Rotonde) juste au-dessus du port, très pratique pour avitailler.
La ville de Puerto del Rosario, en elle-même, n’est pas vraiment belle, toutefois la Calle del primera Mayo est une zone piétonnière agréable qui arrive sur une place où se trouvent l’église et de beaux bâtiments… et bien sûr, comme dans toutes les villes canariennes, des statues en bronze, hommage à des gens plus ou moins célèbres ou plus simplement en témoignage aux habitants ou scènes de vie insulaire.

ISLA de LOBOS:

Un petit coup de coeur!
Arrivant de Puerto del Rosario, nous longeons les dunes de Corralejo d’où se détachent les belles couleurs des voiles des kites qui s’en donnent à coeur joie!

EL PUERTITO ⚓️
Ile de Lobos

Nous mouillons dans le superbe mouillage de El Puertito au sud de l’île avec vue d’un côté sur les dunes de Corralejo et de l’autre sur l’île de Lobos, un magnifique contraste de couleurs entre l’eau bleu turquoise , la plage de sable blond de la playa de Concha, et en arrière-plan le cône volcanique aux flancs noirs, Montaña de la Caldera.
En d’après-midi, les bateaux de tourisme quittent l’île pour rejoindre Corralejo… et jusqu’au lendemain matin, ce petit coin de paradis nous appartient!
Il faut juste choisir son endroit pour mouiller afin d’avoir l’évitage nécessaire, vu les nombreux corps morts!

Ile de Lobos

Au mois d’août, nous revenons sur l’île avec un équipage de choc, Corinne, Joëlle, Jean-Louis et Jean-François et en profitons pour faire une balade sur ce petit paradis avec superbe vue en haut du volcan, les salines et l’ancien village de pêcheurs. Une exposition au niveau du débarcadère retrace la vie de la colonie de phoques-moines (« lobos »: loups) qui peuplaient l’île et lui ont donné leur nom mais qui malheureusement ont été exterminés.

Raie aigle

En plongeant sur les hauts-fonds qui découvrent à marée basse, nous nous en mettons plein les yeux… les fonds sont très riches et sur le sable, toujours aussi magiques, des raies aigles nous font un balai.
Le soir, comme un feu d’artifice, nous apprécions le magnifique coucher de soleil sur les dunes de Corralejo et sur cette petite île volcanique qui prend des teintes rougeâtres.

CORRALEJO ⚓️

Fin juillet, Jean-Louis et Corinne doivent embarquer à Corralejo au nord de Fuerteventura. La lecture du guide sur les îles Atlantiques n’est pas très rassurante quant à l’accés du port en été quand les alizés sont établis. Nous allons  faire un saut pour voir de nos propres yeux car nous trouvons ce guide souvent pessimiste en ce qui concerne les mouillages.
CorralejoNous décidons donc de faire une halte sur Corralejo… surtout qu’il n’y pas de coup de vent prévu…juste une jolie brise avec une belle houle de nord, super pour une première approche.
Le port de plaisance n’est pas très grand… pas de place pour le cata.
Nous mouillons dans l’avant-port à la recherche de taches de sable pour éviter les mattes et les nombreux hauts-fonds… histoire de ne pas se retrouver au sec, en équilibre, à marée basse.
Le mouillage est très bien abrité et agréable dans une jolie baie circulaire.
Une grande plage occupe tout le front de mer et à marée basse, les hauts-fonds apparaissent nettement … moment où on voit pêcheurs et ramasseurs de coquillages ou autres s’y aventurer.

Les ferrys, liaison avec Playa Blanca sur Lanzarote, font un balai incessant… quasiment quand un quitte le quai, un autre arrive… les compagnies se tirent la bourre!
Un petit régal sur le front de mer, la Cofradia, avec un excellent accueil… un moment très agréable… et le plat de grillades de poissons est très très copieux!
Nous avons bien aimé ce port, bonne base de départ pour rejoindre la belle île de Lobos ou le sud de Lanzarote même on est un peu secoués dans le chenal entre Fuerteventura et Lanzarote.

Fin mars 2017, nous quittons Fuerteventura. Cap sur les îles de l’ouest… passant de paysages désertiques et arides aux forêts des îles de l’ouest. Ces Îles Canaries sont vraiment étonnantes, si proches et si différentes… tout en contraste!

4 Responses

  1. grenoux

    Un petit bonjour de la fraîcheur charentaise. c’est un plaisir de vous lire et d’espérer vous retrouver un jour dans un mouillage sympathique.

    Amical souvenir.

    L’équipage de Goulebenèze

    • catataoume

      Merci pour ce petit mot qui nous fait vraiment plaisir. Nous sommes ravis d’avoir de vos nouvelles. Un petit tour en France jusqu’en début d’année prochaine avant de partir pour le Cap Vert. En attendant que nos routes se croisent à nouveau, profitez bien de la Charente! Les Michels

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